LFI Madagascar

Lénine disait : « Nous ne traverserons pas la rivière avec des slogans révolutionnaires, mais en construisant des bateaux. Les masses n’écouteront pas les appels ni les directives de personnes isolées d’elles, et jamais les actions des élites ne remplaceront les mouvements des masses et des classes sociales. »

Alors pour le mouvement social du 10 septembre, soyons-nous avec les classes populaires.

Et ceux qui s’opposent à ce mouvement, qu’ils en aient conscience ou non, défendent l’ordre établi, un système profondément injuste, taillé sur mesure pour servir les intérêts des plus riches. Ils protègent, parfois sous couvert de neutralité ou de prétendue rationalité, une classe politico-économique qui écrase les travailleurs, méprise les quartiers populaires et détruit nos droits sociaux.


Face à cette domination qui ne recule que lorsqu’elle est forcée, le 10 septembre doit être un moment de rupture : un blocage total, populaire, déterminé.

Ce jour-là, ce sont les masses elles-mêmes qui doivent se lever, s’organiser et imposer un rapport de force.

Ce n’est qu’en agissant collectivement, frontalement, que nous pourrons défendre nos intérêts face à une minorité qui ne cède jamais sans lutte.


Et pour ceux qui vont vous dire, par malhonnêteté, que le mouvement social du 10 septembre va bloquer le pays, que « les autres veulent travailler et c’est leur liberté, bla bla-bla-bla », dites leur ce que Ricardo Flores Magón disait à ses camarades :
« Ce ne sont pas les rebelles qui créent les problèmes du monde, ce sont les problèmes du monde qui créent les rebelles.
La révolution, c’est la vie, la soumission, c’est la mort. »