Cette journée du 10/09 de soutien au mouvement de revendication avait deux objectifs
La remise de la lettre des revendications aux autorités consulaires :
Mme AVERTY Consule Générale de France à Antananarivo, a reçu Thierry COUSIN.
La lettre des revendications lui a été remis.
Elle s’est engagée à la communiquer à l’Ambassadeur de France et à la faire remonter sur Paris.
Préalablement à cette rencontre, lors d’échange téléphonique, Mme AVERTY a indiqué qu’il n’était pas dans les mission des consuls honoraires de recevoir les revendications.
Nous lui avions indiqué que nous avions en province formulé une demande de rendez vous à laquelle les consuls honoraires avaient la possibilité d’y répondre favorablement ou non.
Il nous semblait nécessaire que ces derniers aient connaissance, dans le lien qu’ils assurent avec la communauté française et le consulat, de ces revendications.
Cette demande aurait pu en rester là, mais c’était sans compter sur le zèle de Mme AVERTY qui a donné l’ordre aux consuls honoraires en province de ne pas nous recevoir.
Si l’on peut comprendre les motivations de Mme AVERTY d’asseoir son autorité, il reste que les relations devraient de notre point de vue être cordiales comme elles l’ont toujours été avec les consuls honoraires, sans avoir à subir un autoritarisme qui nous semble déplacé.
En fouillant un peu plus dans la documentation officielle nous avons trouvé ces éléments :


Il apparaît que l’interprétation qu’en fait Mme la Consule Générale n’est pas exacte si l’on s’y en réfère.
De la rencontre avec les français on a pu observer
– Leur méfiance à venir devant les lieux du pouvoir consulaire, bien que nous ayons obtenu l’autorisation à manifester. Les forces de police malgaches étaient venues en nombre et aucun incident n’est à déplorer ; Nous avons eu le droit à une séance photo et la demande de communication de nos revendications.
A nous pour les prochains rendez-vous de nous positionner dans des lieux plus neutres et habituellement fréquentés par les expatriés mais toujours en respectant la réglementation malgache.
Sur la journée c’est près d’une centaine de personnes sur les site de Antananarivo, Mahajunga et Diego qui ont pu être rencontrées et informées de notre démarche et des revendications ; cela nous encourage pour les prochains rendez-vous.
Une majorité de concitoyen.ne.s assez systématiquement attentifs à nos revendications et fortement concernés par les COUACS du pouvoir macroniste qui décrédibilise largement la France à Madagascar.
La question des VISAS, des titres de séjour non délivrés en temps et heure, [voire attendu pour une femme âgée mariée depuis 25 ans à un militaire français et ayant cumulé 25 ans de présence en France mais soumise à des exigences (Delf et Dalf) non atteignables vu son état physique actuel] sont un des principaux points évoqués.
Le second point d’inquiétude est les CONDITIONS D’ÉDUCATION des enfants français hors de France (frais de scolarité, voire assurance maladie).
Viennent ensuite les conditions d’accès au Consulat (disponibilité des personnels trop peu nombreux) et aux prestations sociales perçues comme inégalitaires par rapport à la métropole, et le « mur » que représente le dialogue avec le consulat.Un grand intérêt est enfin démontré pour les vicissitudes des gouvernements français depuis la dissolution improvisée du président Macron : en gros « mais au moins sait-il où il va avec son soutien guerrier à l’Ukraine au moment où il a tout détruit en France ? »
Il a peu été question du génocide à Gaza mais la complicité française a été évoquée.
Album photo :


