« [Sur (diplomatie.gouv.fr) La France se fait forte de rappeler qu’elle a voté en faveur de la reconnaissance de l’OLP

[et non de la Palestine] au sein de l’ONU en tant que membre observateur et qu’elle a voté en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies demandant que les DRAPEAUX des États non membres de l’ONU mais ayant le statut d’Observateur SOIENT HISSÉS devant le siège de l’organisation. »
- Dans ces conditions, comment se fait-il que le drapeau palestinien soit frappé d’ostracisme en France et que le ministre de l’intérieur bi démissionnaire interdise aux Mairies de France de pavoiser à ces couleurs, allant jusqu’à criminaliser ce prétendu délit ?
« La France met en œuvre divers instruments économiques et financiers afin de soutenir le développement économique, mais aussi les institutions de l’Autorité palestinienne. Ce soutien vise à préserver la viabilité d’un futur État palestinien » [à savoir] 16 M€ par an pour l’Autorité palestinienne + 12 M€ par an sur la période 2015-2018 [AFD] « portant principalement sur les secteurs de l’eau et de l’assainissement » + « la France a annoncé qu’elle maintiendrait sa contribution annuelle à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à hauteur de 20M€ pour 2020 •

- Est-il normal que la France n’ait pas agi diplomatiquement auprès d’Israël pour renforcer l’Autorité palestinienne contre le Hamas ALORS financé par Israël qui visait précisément à saper cette « autorité »
- Est-il normal que la France n’agisse toujours pas diplomatiquement auprès d’Israël lorsque l’armée israélienne détruit systématiquement les infrastructures relatives aux secteurs de l’eau et de l’assainissement, annulant ainsi 5 années d’aide au développement du « futur état palestinien » ?
- Est-il explicable que la France ait supprimé ces trois postes budgétaires (16 M€ [Autorité] + 12 M€ [AFD] + 20 M€ [UNRWA]) après 2018 puis après 2020 pour ce dernier ?

« La France a consacré 3,5M d’euros en 2018 à la coopération culturelle, scientifique et technique afin de soutenir plusieurs secteurs clefs, tels que la culture et les médias • l’enseignement du français ; la coopération universitaire et institutionnelle ; le soutien à la société civile. »
- Est-il normal que la France n’agisse pas diplomatiquement auprès d’Israël lorsque l’armée israélienne détruit systématiquement depuis les écoles jusqu’aux universités palestiniennes
- Pourquoi cette aide s’arrête t’elle en 2018 ?
- Est-il explicable que la diplomatie française soit muette face aux destructions d’hôpitaux, d’édifices religieux (églises, mosquées) voire de cimetières qui sont autant de relais culturels et de mémoire ?
- Est-il explicable que la diplomatie française soit MUETTE face à l’assassinat de plusieurs centaines de journalistes palestiniens cherchant à informer la planète des horreurs commises à Gaza et en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-
JUSQU’OÙ PEUT ALLER LE DOUBLE LANGAGE DE LA DIPLOMATIE FRANÇAISE QUAND ISRAËL PEUT TOUT SE PERMETTRE ET QUE LE HAMAS EST ACCUSÉ DE TOUS LES MAUX DEPUIS LE 7 OCTOBRE 2023 ?
Depuis ce massacre, que personne ne conteste, la diplomatie française constate « la brutale détérioration de la situation humanitaire et sécuritaire dans les territoires palestiniens » comme si cela constituait une fatalité, et d’affirmer que « la France s’est fortement mobilisée pour répondre aux besoins vitaux de la population palestinienne.
La réponse humanitaire qu’elle a déployée vise à venir en aide aux personnes les plus impactées par les bombardements, la destruction des logements et des infrastructures civiles, la saturation des services de santé encore fonctionnels, l’absence d’accès à l’eau potable, à la nourriture et aux autres biens de première nécessité (ex : carburant) ».
- Est-il normal de ne citer que cette liste partielle d’exactions et de crimes sans préciser qui en est l’auteur ?
- Est-il normal de faire allusion au « carburant » sans préciser qu’il sert notamment aux services de secours (ambulances prises pour cibles) ainsi qu’à l’alimentation des groupes électrogènes nécessaires au fonctionnement de ce qu’il reste des hôpitaux, ou au rechargement des moyens de communication (smartphone) destinés à faire sortir l’information PROHIBÉE par l’armée occupante ?
« La situation économique et sécuritaire en Cisjordanie s’étant également fortement dégradée depuis le début de la guerre à Gaza, la France y a également renforcé son action humanitaire. »
- Est-il crédible de tenir de tels propos quand RIEN n’est fait par la France pour permettre ou contraindre à l’acheminement de l’aide humanitaire bloquée depuis 2 ans aux portes de Gaza (Egypte) ou de la Cisjordanie occupée (Jordanie).
- Est-il seulement moral de voir le peu de l’aide humanitaire qui entre à Gaza être systématiquement pillé par les colons ou volé par des milices criminelles stipendiées et protégées par l’occupant ?
- Et, dans ces conditions, est-il soutenable de la part la France de n’avoir rien fait pour soutenir la GLOBAL SUMIJD FLOTILLA

- Lors de sa tentative de forcer le blocus illégal d’Israël pour délivrer pacifiquement des produits d’aide humanitaire à Gaza, pendant qu’Israël continue en toute impunité à massacrer des civils et des personnels humanitaires ?
- La France n’est-elle pas signataire des Conventions de Genève qui sont des traités internationaux fondamentaux dans le domaine du droit international humanitaire. Elles établissent des règles de conduite en période de conflit armé, notamment pour la protection des civils, des membres de l’aide humanitaire, des blessés et des prisonniers de guerre.
En conséquence la France ne devrait-elle pas inciter diplomatiquement Israël à pleinement ratifier ces Conventions, notamment la 4ème de 1951 et ses deux protocoles additionnels ?
- Que fera la France quand elle devra, à nouveau, protéger les THOUSAND MADLEENS qui s’approchent des côtes de Gaza et qu’elles font ou feront l’objet de piratage et de kidnapping dans les eaux internationales, en violation du droit de la mer et du droit international humanitaire ?

- La France restera-t-elle encore longtemps les bras croisés alors qu’elle dispose d’une flotte militaire capable, sur d’autres mers, d’arraisonner les PIRATES où qu’ils se trouvent et quelles que soient leurs intentions criminelles ?