LFI Madagascar

Chapitre 16 : Une diplomatie altermondialiste pour la paix

16.2 – Construire une défense souveraine au service de la paix

16.2.1 – Constat :

Les alliances militaires permanentes, comme l’OTAN construite par et pour les États-Unis, sont contraires aux intérêts et aux principes de notre pays. Elles réduisent la portée de sa diplomatie et aliènent son message. La France doit adopter une nouvelle programmation pour retrouver sa souveraineté sur son industrie et sa politique de défense, et permettre d’organiser une réponse adaptée à la situation de guerre larvée, tout en tirant toutes les conséquences de la crise climatique et environnementale.

16.2.2 – Mesure clé :

Rédiger un livre blanc et adopter une loi de programmation militaire visant à restaurer notre indépendance, notre souveraineté industrielle et mettre en œuvre notre adaptation au changement climatique

    • Créer un pôle public de l’armement, stopper les privatisations des industries d’armement et des missions de défense nationale, puis les réintroduire dans le secteur public

    • Faire de la France une puissance incontournable dans les technologies de rupture : miniaturisation, dronisation, intelligence artificielle, etc.

    • Prioriser l’acquisition de matériel militaire français dans l’armée

    • Ouvrir la possibilité d’un service militaire comme composante optionnelle du service citoyen obligatoire

    • Mobiliser l’espace numérique et la réalité spatiale pour installer des systèmes défensifs et non létaux contre les agressions et pour la paix

    • Donner à nos services de renseignement la capacité d’anticiper les risques, y compris sanitaires, liés aux bouleversements climatiques

    • Adapter le matériel militaire et l’équipement de nos soldats à la nouvelle donne climatique

    • Lancer un plan d’adaptation des infrastructures militaires vulnérables

    • Donner les moyens au service de santé des armées, renforcer le dispositif ATHOS et simplifier l’indemnisation et la reconnaissance de la blessure psychique au sein de l’armée française

    • Relancer les processus multilatéraux de désarmement nucléaire et conventionnel dans le cadre de la Conférence du désarmement de l’ONU et participer comme observateur au traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN)

    • Créer un Commissariat à la dissuasion de demain, chargé de réunir des chercheurs en pointe sur le sujet et de penser les différentes options alternatives au nucléaire

    • Définir, avec la communauté internationale, une doctrine de sécurisation des sites nucléaires en zones de guerre et soutenir la protection immédiate des réacteurs en Ukraine par la présence de l’ONU, avec l’appui de l’Agence internationale de l’énergie atomique